Les prix des engrais azotés sont sous pression
Le retrait des prix des engrais azotés est dû à une demande en berne ainsi qu’à une offre qui s’accumule. En revanche, à tension persiste sur les prix des engrais riches en phosphore.
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Les prix des engrais azotés restent sous pression en France et à l’international, face à une demande particulièrement limitée. En Europe de l’Ouest, le décrochage des prix des céréales vient un peu plus plomber la santé économique des exploitations après des récoltes particulièrement critiques en matière de rendements et de qualité. Ce contexte limite de fait les intentions d’achat sur le Vieux continent.
Des stocks invendus sur le mois d’août sont ainsi rapportés chez les exportateurs, notamment en Égypte et en Algérie. Le Brésil couvre de son côté ses besoins à des prix très avantageux auprès des producteurs frappés par des sanctions économiques (Russie, Iran). Une réduction sensible des productions d’ammonitrate en Algérie et en Égypte restreint en revanche la contraction des cours, tant en France qu’à l’international, malgré une demande tout aussi timide.
L’Inde pourrait de son côté revenir aux achats pour de l’urée dans les prochains jours, mais sur des volumes limités compte tenu de ses stocks intérieurs encore confortables. Les besoins indiens en engrais phosphatés restent au contraire dynamiques et maintiennent une tension durable sur ces fabrications.
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